TEXTE : CHRISTOPHE MARTEL
DESSINS : RAPHAËL DOUGUET

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Londres, août 1907, une terrible série de meurtres vient rappeler le souvenir de Jack l’éventreur aux habitants terrorisés…

Pourtant, les commissioners Ruffin et Randall de Scotland Yard ne croient pas un instant au retour du Ripper. Ils convainquent Edouard VII de confier l’enquête à la section Darwin’s Anger de la police londonienne dirigée par l’inspecteur Mynaine et son unique collaboratrice Violetta.
Devant la complexité de l’affaire, Mynaine, dont les méthodes s’inspirent des sciences nouvelles, décide de faire appel à deux pointures hors normes, Sigmund Freud et Karl Jung…

L’idée a germé lors de l’affaire Merah suite aux conclusions des profileurs de l’époque sur la psychologie et l’identité possible du criminel. Profileurs s’étant largement trompés et ayant tous fait preuve d’un manque de clairvoyance qui aurait pu faire sourire si le drame n’avait été si terrible. Une idée toute bête… Que se passerait-t-il si des cracks, des champions, des sommités dans leur science, se mettaient à jouer les détectives dans une étrange affaire de meurtres en série ? C’est ainsi qu’est né le Darwin’s Anger, section scientifique avant l’heure de la police du Londres du début du XXème siècle.

Pour autant, Darwin’s Anger ne s’inscrit pas dans les récits historiques. D’abord parce que, évidemment, Freud et Jung n’ont jamais fait partie d’une quelconque organisation policière et parce que le récit se veut un comics et est donc conçu tel quel. La bande dessinée est encore un espace de liberté et d’imagination qui autorise tout, qui doit permettre tout…

Le style Steampunk des personnages et des décors est une volonté parfaitement assumée de donner à l’histoire un côté encore plus surréaliste tout en accentuant la dramaturgie des couleurs passées, mangées par l’encre noire…



Parce que rien n’est réel dans les aventures des Darwin’s Anger, tout est crédible. Jusqu’au survol d’un Londres pluvieux par Freud et Jung dans une improbable machine volante.



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Sur le graphisme…

Le graphisme de ce story-board a été réalisé à l’aide de plusieurs logiciels de modélisation 3D dont principalement Daz Studio. Les images ont ensuite été traitées sur Photoshop afin de gommer l’effet « roman photo » inévitable, lié à l’utilisation de la 3D.
Le procédé permet d’obtenir un story-board le plus proche du résultat final souhaité.
Et ce sur plusieurs points : le physique des personnages principaux, la couleur générale des planches ainsi que l’atmosphère de la BD (décors et effets). Il améliore enfin la passation des idées de scénarisation de l’auteur en permettant une vue précise de l’idée générale. Par exemple, le verre des lunettes du héros faisant office de phylactère ou bien l’entrée fracassante de Jack Mynaine sur la première scène du crime, explosant littéralement la planche qui vole en éclat.




Le comics final est en cours de réalisation dans les mains de Raphaël Douguet, talentueux jeune dessinateur. Il me fait l’honneur de sa collaboration et ce sera sans doute un futur classique de la BD, à n’en pas douter !








LES EXTRAITS SUIVANTS SONT ISSUS DU STORYBOARD ET NON DE LA BD FINALE QUI EST EN COURS DE RÉALISATION

DES EXTRAITS SERONT PRÉSENTÉS UNE FOIS FINALISÉS PAR RAPHAËL DOUGUET

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À
RETROUVER PROCHAINEMENT EN LIBRAIRIE !!!